A la recherche de l'homme en noir

Un océan de nuages gris surplombait la mer de bâtiments couleur acier qu'était la ville de New York. Les gratte-ciels s'élevaient vers le ciel, défiant la nuée grisâtre et éphémère qui, depuis trop longtemps déjà, assombrissait la ville et lui donnait cette atmosphère lugubre qui lui était propre.

Pourtant, le volume sonore était tel que personne ne prenait jamais garde à ces petits détails du ciel. Les passants piaillaient, les enfants couinaient, les voitures et les taxis jaunes klaxonnaient à tout va, les sirènes d'ambulance et de police défilaient, les bruits de pas résonnaient...

Seule, figée au milieu du vacarme assourdissant de la ville, Ambre Stevenson observait le ciel d'un oeil distrait. Son regard tantôt balayait le pourtours des nuages, tantôt se posait sur les toits alignés dont l'uniformité était troublante.

La jeune femme, revenant à la réalité, reporta son attention sur le petit bout de papier qu'elle tenait bien serré entre ses doigts fins. Dessus était noté à l'encre noire et d'une petite écriture l'adresse d'un certain Charles Deveaux. Elle la relit, soupira et reprit sa route. L'homme en noir devait déjà l'attendre au pied de l'immeuble...

Ambre regarda à droite à gauche et comprit qu'elle s'était perdue. Exaspérée, elle arrêta une personne et lui demanda, présentant le bout de papier :

- Excusez-moi, je cherche cet immeuble...

Peter venait de sortir de chez lui, il alla attendre sur le trottoir qu'un taxi passe. Il était habillé en tenue d'infirmier, oui aujourd'hui il allait devoir rendre visite à Charles Deveaux , son patient. Il avait les mains dans les poches et sortait pafois sa main pour regarder l'heur qu'il était. Il faisait ça tous les matins, c'était un peu monotone ... il sortait de chez lui et attendait un taxi , il avait envisageait d'acheter une voiture mais avec la salaire qu'il gagnait il n'avait pas asser. Et pourtant Nathan lui avait proposé son aide, mais il n'en voulait pas, il voulait se debrouillé seul.
Mais depuis qu'ils faisaient ses rêves etranges , il était persuadé que sa vie n'allait pas rester si monotone que ça.
Puis quand il vit un taxi , il leva le bras pour l'interpellait et celui ci s'arreta, alors qu'il allait rentré dans le taxi , une jeune femme l'interpella et lui montra une photos, l'immeuble de Charles Deveaux, là ou justement il se rendait ce matin.La jeune femme cherché apparement cette immeuble.

Oui je m y rend justement

Ambre fut soulagée de savoir que le jeune homme qu'elle venait d'interpeller dans la rue connaissait l'existence de cet immeuble... Car après tout, ce n'était qu'un gratte-ciel parmi tant d'autres. Surprise, Ambre fronça légèrement les sourcils.

- Ah oui ? Euh... Pourriez-vous m'indiquer son emplacement ?

La jeune femme jeta un subreptice coup d'oeil par-dessus l'épaule de l'inconnu : un voiture de taxi s'était stationnée juste derrière lui et, déjà, le chauffeur semblait s'impatienter. Ambre s'empressa alors d'ajouter :

- Je vois que vous êtes pressé... Je ferais peut-être mieux de demander de l'aide à une autre personne.

Ambre esquissa un sourire qu'elle voulut rassurant. Mais, bien sûr, il était peu probable que quelqu'un d'autre, dans cette rue, puisse lui indiquer l'emplacement de l'immeuble du dénommé Charles Deveaux.

Peter regarda la jeune femme, ben si elle avait une carte il pourrait bien lui indiquer l'emplacement, parce que c'était pas du tout ici l'immeuble de Charles Deveaux ... si ça aurait été a coté il n'aurait pas eu besoin de prendre un taxi. Puis il entendit le chauffeur de taxi lui demander « si pour aujourd’hui ou pour demain ? ».Il aurait pu prendre un autre taxi mais il était déjà assez en retard , il demanda donc a la jeune femme.

Montez ce sera plus simple.

Peter monta dans le taxi en attendant de voir si la jeune femme allait monter ou non.

Comme le jeune homme semblait pressé, Ambre ne discuta pas, le rejoignit sur la banquette arrière et ferma la porte. Puis, se tournant vers lui :

- Je vous remercie, vous auriez tout aussi bien pu me laisser en plan... Je m'appelle Ambre Stevenson.

Elle lui adressa un sourire poli en attendant qu'il se présente à son tour.

Maintenant qu'elle était seule avec un inconnu, elle se sentit un peu stupide de s'être "incrustée" de la sorte. Elle chercha donc à s'expliquer :

- Vous savez, en temps normal, j'aurais refusé de monter, mais comme je suis un peu pressée et que ce rendez-vous est important...